Etudes thermiques règlementaires
Etude thermique RT 2012

La règlementation thermique 2012

       Issue du de la loi Grenelle I de 2009, la règlementation thermique 2012 pour les bâtiments neufs et parties nouvelles de bâtiments de petite surface, a pour objectif de limiter la consommation d’énergie primaire des bâtiments neufs à un maximum de 50 kWhEP/(m².an).

Trois exigences de résultats pour respecter la RT 2012

           La réglementation thermique 2012 est avant tout une réglementation d’objectifs et comporte :

  • 3 exigences de résultats : besoin bioclimatique, consommation d’énergie primaire, confort en été.
  • Quelques exigences de moyens, limitées au strict nécessaire, pour refléter la volonté affirmée de faire pénétrer significativement une pratique (affichage des consommations par exemple).

L’efficacité énergétique du bâti

          L’exigence d’efficacité énergétique minimale du bâti est définie par le coefficient « Bbiomax » (besoins bioclimatiques du bâti). Cette exigence impose une limitation simultanée du besoin en énergie pour les composantes liées à la conception du bâti (chauffage, refroidissement et éclairage), imposant ainsi son optimisation indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre.

La consommation énergétique du bâtiment

          L’exigence de consommation conventionnelle maximale d’énergie primaire se traduit par le coefficient « Cepmax », portant sur les consommations de chauffage, de refroidissement, d’éclairage, de production d’eau chaude sanitaire et d’auxiliaires (pompes et ventilateurs). Conformément à l’article 4 de la loi Grenelle 1, la valeur du Cepmax s’élève à 50 kWh/(m².an) d’énergie primaire, modulée selon la localisation géographique, l’altitude, le type d’usage du bâtiment, la surface moyenne des logements et les émissions de gaz à effet de serre pour le bois énergie et les réseaux de chaleur les moins émetteurs de CO2.

               Cette exigence impose, en plus de l’optimisation du bâti exprimée par le Bbio, le recours à des équipements énergétiques performants, à haut rendement.

Le confort d’été dans les bâtiments non climatisés

           A l’instar de la RT 2005, la RT 2012 définit des catégories de bâtiments dans lesquels il est possible d’assurer un bon niveau de confort en été sans avoir à recourir à un système actif de refroidissement. Pour ces bâtiments, la réglementation impose que la température la plus chaude atteinte dans les locaux, au cours d’une séquence de 5 jours très chauds d’été n’excède pas un seuil.

Notre prestation et nos moyens

              Nos ingénieurs thermiciens vous accompagnent dans toutes les étapes de votre projet.

             Nous réalisons l’étude thermique réglementaire comprenant l’attestation de prise en compte de la RT 2012, qui vous permet de valider vos choix constructifs, et de les adapter en cas de non-conformité, ainsi que l’étude thermique complète, qui permet de contrôler la conformité du projet à l’achèvement des travaux.

         Votre étude thermique est réalisée selon la méthode de calcul TH-BCE qui prend en compte des données préétablies (climat, scénarios d’occupation du logement…) et des éléments techniques spécifiques à votre projet, à l’aide d’un logiciel validé et certifié par les pouvoirs publics pour la réalisation de cette étude.

Etude thermique RT existant

La règlementation thermique existant

            La réglementation thermique des bâtiments existants s’applique aux bâtiments résidentiels et tertiaires existants, à l’occasion de travaux de rénovation prévus par le maître d’ouvrage.

        L’objectif général  de cette  réglementation est d’assurer une amélioration significative  de la performance énergétique d’un bâtiment  existant lorsqu’un maître d’ouvrage entreprend des travaux susceptibles d’apporter une telle amélioration.

            Elle se décline selon deux volets distincts, la RT existant « volet global », et la RT existant « élément par élément »

Les conditions d’application des deux volets

           Le volet global s’applique uniquement sur certains projets qui réunissent les trois critères suivants :

  • La Surface Hors Œuvre Nette (SHON) rénovée est supérieure à 1000m² ;
  • La date d’achèvement du bâtiment est postérieure au 1er janvier 1948 ;
  • Le coût des travaux de rénovation « thermique » décidés par le maître d’ouvrage est supérieur à 25% de la valeur hors foncier du bâtiment ;

          Elle repose sur l’article R. 131-26 du code de la construction et de l’habitation et son arrêté d’application du 13 juin 2008.

       Ces bâtiments doivent aussi faire l’objet d’une étude de faisabilité des approvisionnements en énergie préalablement au dépôt de la demande de permis de construire.

Schéma d’application

Le volet global

           Les exigences du volet global de la règlementation thermique existant sont détaillées dans l’arrêté du 13 juin 2008. Elles comprennent en particulier :

  •  L’obligation de réaliser une étude de faisabilité technique économique des diverses solutions d’approvisionnement en énergie du bâtiment ;
  • L’évaluation de l’état initial du bâtiment ;
  • Un niveau de consommation d’énergie de référence à ne pas dépasser ;
  • Le respect du confort d’été par l’intermédiaire du calcul de la température intérieure conventionnelle ;
  • Des « garde-fous » fixant des performances minimales sur une série de composants (isolation, ventilation, système de chauffage…).

La RT existant « élément par élément »

         L’arrêté du 22 mars 2017 modifiant l’arrêté du 3 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants indique, pour chaque type d’élément de bâtiment qui serait changé, des niveaux de performance minimum à respecter.

             A titre d’exemple :

        Lorsque des fenêtres sont remplacées, les nouvelles fenêtres doivent, sauf cas particulier précisé dans le texte, présenter une performance minimale qui correspond à un double vitrage à isolation renforcée ;

            Lorsque les combles perdus d’une maison ou d’un immeuble sont isolés, une résistance thermique  minimale R de 4,5 m².K/W est exigée, c’est  à dire  environ 15 à 20 cm d’isolant thermique selon le type de matériau.

             Les exigences concernent :

  • les parois opaques : murs, toiture, planchers
  • les parois vitrées
  • le chauffage
  • l’eau chaude sanitaire
  • le refroidissement
  • la ventilation
  • l’éclairage                        
  • les ENR

Notre prestation et nos moyens

           Nos ingénieurs thermiciens vous accompagnent dans toutes les étapes de votre projet. 

           Nous réalisons l’étude d’approvisionnement en énergie, nécessaire au dépôt de permis de construire. Nous vous accompagnons tout au long de votre projet de façon à vous permettre de réaliser des choix éclairés respectant les dispositions réglementaires. Nous réalisons enfin l’étude thermique complète validant le respect de la réglementation thermique au regard des éléments cités ci-dessus mais également en termes de consommations d’énergie primaire et de confort d’été.

       Votre étude thermique est réalisée selon la méthode de calcul TH-CE ex, qui prend en compte des données préétablies (climat, scénarios d’occupation du logement…) et des éléments techniques spécifiques à votre projet, à l’aide d’un logiciel validé et certifié par les pouvoir public pour la réalisation de cette étude.

Calculs de déperditions

Dans quel cas fait-on un calcul de déperdition?

         Le calcul de déperditions permet de déterminer les besoins en chauffage dans les différentes pièces d’un bâtiment. Ce calcul est donc indispensable pour tout projet de construction neuve, afin de pouvoir disposer des éléments de chauffage suffisamment puissants dans chacune des pièces chauffées du bâtiment, pour un delta de température intérieur extérieur fixé règlementairement.

           Il est également appelé calcul de dimensionnement de chauffage.

           Il permet donc en outre de contrôler que vos éléments d’émission de chaleur sont correctement dimensionnés (en cas d’inconfort thermique par exemple).

Répartition des déperditions dans les bâtiments

          La répartition des déperditions varie en fonction de nombreux paramètres : niveau d’isolation des parois, type de vitrage des menuiseries, type de ventilation, étanchéité à l’air du bâti…

           Voici la répartition moyenne des déperditions dans une maison individuelle non isolée (source : ADEME).

La Norme NF EN 12831

           Cette norme s’applique à tous les bâtiments dont la hauteur des pièces n’excède pas 5m et supposés chauffés à régime constant aux conditions nominales.

           Elle décrit la méthode de calcul des déperditions calorifiques de base, et définit le processus de calcul de la charge thermique nominale :

  • De chaque pièce, afin de dimensionner les émetteurs de chaleur;
  • Du bâtiment entier afin de dimensionner le système de génération de chaleur.

           Sont prises en compte :

  • Les déperditions de chaleur par transmission thermique au travers des parois (murs, planchers, surface vitrées, ponts thermiques) ;
  • Les déperditions par ventilation (ventilation et infiltrations d’air).

Notre préstation et nos moyens

          Nos ingénieurs thermiciens collectent les données de votre bâtiment (plans, composition des parois, surfaces vitrées…). Nous nous appuyons sur la norme NF EN 12831 pour calculer, pièce par pièce la puissance de chauffage nécessaire. Nos calculs permettent également de dimensionner la puissance de la chaudière ou du générateur de chauffage nécessaire à l’ensemble de votre bâtiment.

        Le rapport que nous vous fournissons détaille l’ensemble des hypothèses de calcul ainsi que les résultats. Nous utilisons un logiciel professionnel validé et certifié par les pouvoirs publics.

 

Expertise énergétique
Simulation Thermique Dynamique

                     Les calculs réglementaires (RT2012) permettent d’estimer les consommations d’un bâtiment sur la base de scénarios conventionnels moyens (occupation, éclairage…).

                     La simulation thermique dynamique propose une approche beaucoup plus précise. Elle analyse la performance d’un projet dans un contexte d’usage réel et individualisé. Il est alors possible d’optimiser la conception énergétique du bâtiment en termes de confort, d’impact écologique et de coût économique global.

Principe général

                 Sur la base d’une modélisation exhaustive d’un bâtiment, comprenant le détail des compositions de l’enveloppe (murs, planchers, menuiseries…), les systèmes mis en place (chauffage, Eau Chaude Sanitaire, éclairage, électroménager), notre logiciel de simulation thermique dynamique va calculer au pas de temps choisi (jusqu’à 1/10 d’heure), l’ensemble des données caractérisant les consommations du bâtiment et le confort des occupants.

Les scénarios

                   Les  scénarios  d’occupation  permettent de préciser le nombre  d’occupants  d’une  même  zone, ainsi que les horaires de présence sur l’ensemble de l’année. Ces données permettent de calculer les apports métaboliques de chaleur et d’humidité par exemple.

                      Les scénarios d’ouverture sont utilisés pour prendre en compte du refroidissement  passif par ventilation nocturne, ou encore pour évaluer la qualité de l’air intérieur.

                     Les scénarios de température sont indispensables pour calculer les consommations de chauffage, et pour pouvoir s’approcher au plus prêt de la réalité d’utilisation des occupants en fonction des zones d’un bâtiment (température de consigne à 21°C en réel, plutôt de 19°C règlementairement).

                  Ce sont les scénarios de puissance dissipée qui sont utilisés pour la modélisation des équipements électroménagers et informatiques. Les puissances indiquées sont à la fois des consommations électriques, mais également des apports de chaleur à prendre en compte pour les besoins en chauffage et les surchauffes d’été.

                L’occultation  permet  de  limiter les  apports solaires trop importants en été. Appliqués à une paroi vitrée, ils  servent  également dans les calculs thermiques et d’éclairement.

                     Les scénarios  de  ventilation déterminent le fonctionnement des systèmes de ventilation (programmation horaire, débits, ventilation nocturne, bypass pour les doubles flux…).

                      Les scénarios d’éclairement permettent de différencier les besoins d’éclairage en fonction des pièces d’un bâtiment. Les circulations ne nécessitent par exemple pas autant de luminosité qu’un bureau. Associés à une puissance, ils déterminent dans les calculs des puissances dissipées et des consommations électriques.

                   Les besoins d’eau chaude sanitaire sont définis pour chaque émetteur (lavabo, salle de bain, cuisine…) de façon à pouvoir calculer les besoins et les consommations d’énergie correspondantes.

                     D’autres scénarios sont  utilisés  pour une analyse de confort (scénario de métabolisme), ou encore pour l’analyse du cout d’exploitation (scénario de couts de l’énergie).

Cadre d’utilisation de la STD

                          Une STD est nécessaire en phase de conception d’un projet de construction, afin de valider par exemple un objectif faible de consommations d’énergie. Elle l’est aussi dans l’existant quand il s’agit d’établir une stratégie de rénovation, par exemple pour un audit énergétique (faire le lien avec la page presta correspondante).

              Dans ce cas, on réalise une série de STD pour tester différentes  solutions techniques à tout niveau (enveloppe, ventilation, chauffage, vitrage, équipements…). On  peut ainsi trouver l’optimum  entre performances et retour sur investissement, et établir une stratégie de rénovation énergétique permettant  d’atteindre la performance énergétique avec un temps de retour minimal.

Données de sortie

                   La STD est un outil puissant de modélisation et de compréhension du  fonctionnement des bâtiments. En prenant en compte toutes les  données techniques liées à leur utilisation, elle permet d’évaluer de façon précise, pour chaque pas horaire de l’année l’ensemble des données de consommations et de confort de chaque partie d’un bâtiment : température intérieure et extérieure, apports solaires et apports internes, consommations par poste…

                            Voici un exemple d’analyse possible :

On peut voir ici l’impact fort des apports solaires sur la température intérieure (augmentation simultanée des deux courbes).

Les apports liés à l’occupation font peu varier la température intérieure.

On peut observer également que cette température intérieure baisse très peu pendant la nuit. Le bâtiment n’a donc pas le temps de se refroidir.

Décret tertiaire

Qui est concerné?

                             Les propriétaires ou exploitants d’un établissement abritant des activités tertiaires du secteur public ou du secteur privé : bureaux, services publics, enseignement, santé, justice, commerces, hôtellerie, restauration, résidences de tourisme & loisirs, sport, culture et spectacles, logistique, aérogares, gares ferroviaires, routières, maritime ou fluviale, vente et services automobiles, moto ou nautique, salles et centres d’exploitation informatique, stationnement, blanchisserie, imprimerie et reprographie.

Quels bâtiments sont concernés?

Bâtiment

D’une surface égale ou supérieure à 1000 m² exclusivement allouée à un usage tertiaire.

Toutes parties d’un bâtiment

A usage mixte hébergeant des activités tertiaires dont le cumul des surfaces est égal ou supérieur à 1000 m².

Tout ensemble de bâtiments

Situés sur une même unité foncière ou sur un même site dès lors que ces bâtiments hébergent des activités tertiaires sur une surface cumulée égale ou supérieure à 1000 m².

Les obligations de réduction des consommations

Les modalités déclaratives

           En tant que propriétaire, bailleur ou occupant, vous devez déclarer les consommations de vos locaux tertiaires sur l’Observatoire de la performance énergétique, de la rénovation et des actions du tertiaire (Operat). En retour, la plateforme vous fournit une attestation annuelle des consommations ajustées en fonction des variations climatiques avec votre situation, par rapport aux objectifs règlementaires. Cette attestation est complétée par la notation Éco énergie tertiaire qui qualifie votre avancée dans la démarche de réduction de la consommation énergétique.

Les sanctions administratives

  • Mises en demeure de la préfecture et publication de ces dernières sur un site de l’Etat.
  • Amende administrative de 1500 euros pour les personnes physiques et 7500 euros pour les personnes morales.

Nos services

                    Notre ingénieur en maitrise de l’efficacité énergétique, fort de son expérience en tertiaire public en particulier, vous accompagne dans :

  • La collecte des éléments ;
  • Les formalités déclaratives (plateforme de l’ADEME OPERAT) ;
  • La prise en compte de vos contraintes spécifiques (financières, d’urbanisme, techniques) ;
  • La construction d’un schéma directeur tertiaire ;
  • La constitution des dossiers techniques de modulation;
  • Le suivi du respect des objectifs de réduction des consommations.